Violence d’état illégale et illégitime à Bure contre des militant-es antinucléaire

Solidaires 13 condamne l’évacuation violente des militantEs anti nucléaires de Bure le jeudi 22 février 2018,  opposant-es au projet de poubelle nucléaire Cigéo.

Moins d’un mois après avoir annoncé l’arrêt du projet de Notre Dame des Landes et la volonté d’évacuer la ZAD, le gouvernement réaffirme qu’il ne doit pas y avoir de « zones de non droit » sur le territoire français. Tous les moyens sont bons même les illégaux.  Mobilisation de 500 hommes, gaz lacrymos, bélier pour défoncer les portes de la maison de la résistance et arrestation des personnes déjà connues.

Qu’importe que nous soyons en période de trêve hivernale et qu’aucun travaux ne puissent être réalisé  dans le bois Lejuc évacué puisque nous somme en période de nidification. Qu’importe que l’ANDRA soit encore devant les tribunaux pour travaux illégaux (défrichement du bois) et contestation de titre de propriété du Bois Lejuc.  Que dire alors de la date choisie pour cette évacuation musclée ? Le gouvernement avait convoqué les associations et élu-es le jour même de l’évacuation, soit jeudi et vendredi 22 et 23 février, pour une rencontre avec  Sébastien Lecornu [Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique] !

Le gouvernement cherche à diviser le mouvement de lutte contre CIGEO entre zadistes violent-es et « représentant-es associatifs convenables ». Jean-Marc Fleury, président de la Coordination nationale des élus opposés à l’enfouissement des déchets radioactifs (Eodra ) dénonce cette méthode gouvernementale  : Permettez-moi de vous le dire, c’est dégueulasse. C’est indigne de la démocratie et de la parole d’un ministre. »( Reporterre).

Nous réaffirmons notre soutien aux militantEs antinucléaires opposé-es au projet CIGEO. A Marseille comme partout en France un rassemblement s’est tenu devant la préfecture jeudi 22 février 2018 à 18h00. 

ZAD partout !!