Le samedi 15 mars, au sein des locaux de Solidaires 13, une conférence organisée par une dizaine de collectifs, « La résistance en Palestine et au Liban aujourd’hui » aurait dû se tenir à partir de 14h, avec Mme Soha Bechara et M. Salah Hamouri, militant·es pour la résistance et la solidarité à la cause palestinienne. Moins d’une heure avant le début de l’événement, la préfecture nous a notifié un arrêté d’interdiction de la conférence « la résistance en Palestine et au Liban aujourd’hui », par la voie des forces policières, au sein même du local de notre union syndicale Solidaires 13.
L’interdiction préfectorale de cette conférence et l’intervention policière au sein de nos locaux syndicaux est un acte grave en cette période. Il est inadmissible d’empêcher la tenue d’une conférence accueillie dans un local nous appartenant, et de violer nos espaces d’organisation et de débats. Ces faits constituent une attaque contre les lieux de démocratie et d’action des organisations de travailleur·euses.
Il s’agit d’un acte répressif grave de la part de l’Etat, via les services de Préfecture, contre l’ensemble des militant·es, des travailleur·euses, des organisations qui résistent, s’organisent et expriment leur solidarité au peuple palestinien. Les attaques et la répression envers les libertés et les espaces démocratiques s’accélèrent.
C’est une offensive de plus contre les mouvements et les organisations solidaires du peuple palestinien, qui rassemblent des milliers de personnes en France. De nombreux militants et responsables syndicaux ont été et sont criminalisés pour leur soutien à la Palestine.
Il est crucial de résister et de ne pas passer tout cela sous silence. Défendre la liberté d’action politique et syndicale est fondamental face au climat de haine, de racisme et de peur qu’on cherche à nous imposer.