FN : Le pire ennemi des salarié-e-s

Le FN, le pire ennemi des salarié e-s

thumbnail of FN-pire-ennemi-des-salariesDepuis la fermeture du site Métaleurop d’Hénin Beaumont en 2003, les militants du Front National s’adressent directement aux salarié-e-s des entreprises : sur les piquets de grève, à la porte des entreprises, lors d’annonces de délocalisations, de mise en redressement ou en liquidation judiciaire, de plans sociaux … Durant les campagnes électorales successives en France depuis 2007, et notamment pendant les régionales 2010, le FN et ses militant-e-s ont été particulièrement présents devant les entrées des entreprises : Renault à Flins, Gandrange, Chantiers navals de Saint Nazaire … En outre, se voulant  » national, social et populaire « , le Front National multiplie les communiqués de presse sur ces sujets. Il communique de manière massive sur des mesures, présentées comme  » sociales « , en direction du monde du travail dans son ensemble : salarié-e-s du privé et du public, chômeurs-euses, retraité-e-s …

Au sortir des élections régionales de 2010, les chiffres, pour les syndicalistes et militant-e-s progressistes, sont plutôt alarmants : parmi les votant-e-s, 19 % des ouvriers-ères et 16 % des chômeurs-euses auraient voté FN au premier tour des régionales.

Derrière le discours, les diffusions de tracts, le programme du FN va à l’encontre des intérêts du monde du travail ; il va fondamentalement dans le sens des intérêts du patronat :

  • Sur la question du temps de travail : haro contre les 35 heures
  • Sur la question des retraites : hors des fonds de pension, point de salut
  • Sur la question de la représentation des salarié-e-s sur le lieu de travail et sur les syndicats, le FN reste dans le sillon de l’extrême droite traditionnelle, dénonçant des empêcheurs de travailler en rond …