Semaine après semaine une série BD et une fiche explicative sur les arnaques dans le rapport Delevoye qui sert de socle au projet de casse de nos retraites par le gouvernement. Focus sur le « libre choix ».
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Un système fondé sur la liberté de choix
Rapport « Pour un système universel de retraite », Jean-Paul Delevoye, Haut-Commissaire à la réforme des retraites
Faux !
« Liberté de choix » ? A 60 ans, une personne sur deux est en maladie ou au chômage, elle n’a pas le choix.
Pour ceux et celles qui iront au delà : c’est le « choix » entre une pension basse (à l’âge légal de 62 ans) et un départ tard avec une pension à peine plus élevée (à l’âge du taux plein de 64 ans ou plus).
Et quel taux plein ? Aujourd’hui le taux plein, c’est 75 % avec la retraite de base et les complémentaires obligatoires. Demain comme le montre le « rapport Delevoye » dans tous ses exemples, le taux plein ce sera un départ à 64 ans avec une faible pension.
Pour toutes les personnes ayant cotisé 42 ans : ce sera 75 % de l’ancien salaire pour un-e smicard-e (c’est à dire le minimum de pension, ce qui fait 1000€, pas de quoi se vanter), 59,5 % pour un salaire moyen et 51,4 % pour un-e cadre.
Alors, qu’est ce qu’on veut ?
Le système doit permettre de partir en bonne santé et de profiter de sa retraite :
- en ne prenant en compte que les meilleures années de la carrière ou la dernière rémunération ;
- en permettant à tous et toutes un départ à 60 ans, au plus tard, et en prenant en compte la spécificité des pénibilités ou des situations professionnelles ;
- en partant avec une retraite équivalent à 75 % des meilleures années, ou du dernier salaire, et rien en dessous du Smic.
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