1er mai 2021 : toutes et tous dans la rue pour construire un autre avenir !

Voilà plus d’un an maintenant que nous subissons une crise sanitaire aux effets dévastateurs. Par le nombre de mort-e-s et de toutes les souffrances engendrées, cette crise a remis en lumière une situation dénoncée depuis des années : l’insuffisance des moyens humains et matériels de notre système de santé publique, du fait de choix budgétaires irresponsables parce que basés sur la rentabilité.

Cette crise est aussi économique et sociale, à travers la multiplication des suppressions d’emplois, l’explosion de la précarité, de la pauvreté, le démantèlement persistant des services publics, alors même que la pandémie est l’occasion pour certains d’engranger des profits toujours plus importants.

Cette crise est également écologique, étant liée au mode d’exploitation irraisonnée des ressources naturelles dans le cadre d’un capitalisme mondialisé.

Cette crise est enfin politique. Elle révèle l’impasse dans laquelle nous plonge le modèle capitaliste et les dérives autoritaires et liberticides dont sont capables ses défenseurs pour assurer sa survie.

Le « monde d’après » ne sera pas comme celui d’avant

Il y a un an, lors du premier confinement, de très nombreuses voix se sont fait entendre pour construire ensemble un « monde d’après », où les urgences sociales et écologiques s’imposent face à la logique mortifère du profit.

Un an plus tard, malgré l’épuisement, nous ne devons pas abdiquer ! Comme nous l’avons fait au moment de la grève pour nos retraites en décembre 2019, nous sommes toujours en capacité d’imposer d’autres choix.

Ce sera pire  si nous les laissons nous faire payer cette crise, en agitant le spectre de la « dette », qui va justifier de nouvelles suppressions d’emplois, des lois antisociales telles que pour l’assurance chômage ou pour les retraites, la poursuite de la destruction des services publics, pourtant essentiels pour réduire les inégalités et vivre dignement.

Ce sera mieux  si nous sommes capables de construire des rapports de force pour imposer le partage des richesses, la défense et le développement des droits sociaux, de nos biens communs et la prise en charge des enjeux écologiques.

Contre la hausse promise du chômage et de la précarité, mobilisons-nous pour une réduction massive du temps de travail, à 32h par semaine, sans perte de salaire et avec des embauches correspondantes. Partager le travail et les richesses, créer des emplois socialement et écologiquement utiles, c’est possible et nécessaire !

Contre le démantèlement programmé de nos biens communs (santé, protection sociale, éducation, culture, transports, énergie, eau, forêts…) pour satisfaire l’appétit d’actionnaires insatiables, mobilisons-nous pour défendre ce qui est à nous tous/toutes. C’est possible et nécessaire !

Pour un autre avenir que celui qu’ils nous promettent : mobilisons-nous !

MANIFESTATION A MARSEILLE : rendez-vous à 10h au Vieux Port (côté rue de la République)
Après-manif : Apéro des luttes organisé à Solidaires 13

Autres rendez-vous appelés par l’intersyndicale (CGT-FSU-Solidaires-UNL-FSE) dans le département :

  • Martigues : 10h – RDV Place Jean Jaurès – Manifestation
  • Aix : 10h – RDV à la Rotonde – Manifestation.
  • Arles : 10h30 – RDV Place de la République – Manifestation
  • Port-de-Bouc : 10h30 – RDV Parking des sardinades
  • Aubagne : 9h – RDV à l’Union Locale CGT – Cours Beaumont
  • Port Saint Louis : 10h – RDV Bourse du Travail – Quai de la Libération