14H samedi 14 avril tous dans la rue pour les services publics au Vieux Port à Marseille.
Depuis des mois le gouvernement poursuit méthodiquement son chantier de destruction massive de nos droits. Casse du code du travail, remise en cause des aides sociales et de l’assurance chômage, privatisation des services publics, fin du système de retraites par répartition… : tout est mis en œuvre pour en finir avec un modèle social et le livrer aux appétits financiers.
Contre cette régression sociale généralisée – que les communicants appellent « réformes »
Arrêtons les casseurs !
Dans son calendrier de destructions, le gouvernement cible désormais les services publics : privatisation de la SNCF, casse de la fonction publique, sélection pour les étudiant-e-s…
Nous refusons de les laisser détruire : aujourd’hui de nombreux services sont sans moyens financiers, sans investissements, sans personnel suffisant. Au contraire, nous demandons leur amélioration en prenant en compte les avis de la population comme du personnel.
Nous refusons les privatisations qui vont augmenter les inégalités de traitement, enrichir des actionnaires plutôt qu’améliorer le bien public et le service rendu à la population.
Nous refusons de faire des travailleurs/euses des services publics des boucs émissaires : les statuts ne sont responsables ni des dettes, ni de la baisse de qualité, pas plus que les CDI dans le privé ne sont responsables du chômage.
Défendons nos biens communs !
!
Les services publics se définissent essentiellement comme des services rendus à la collectivité, et échappent précisément à ce titre à la « loi du fric ». L’action publique incarne l’intérêt général, la mise en commun des ressources, le partage. Elle seule permet l’égalité d’accès aux services et garantit la nécessité d’indépendance des acteurs. Les services publics sont un outil efficace pour réduire les inégalités, renforcer la cohésion sociale, l’aménagement du territoire.
Le gouvernement a annoncé un plan de dynamitage de la fonction publique. En supprimant 120 000 postes, il détruit encore un peu plus l’accès aux soins, à l’éducation, aux transports… S’attaquer aux services publics et aux fonctionnaires, c’est agir contre la solidarité.
Salarié-e-s des services publics, fonctionnaires, usagers, citoyen-ne-s, nous devons lutter ensemble pour maintenir et développer ce qui nous appartient.
Luttons ensemble pour imposer d’autres choix
! Depuis le 3 avril une grève importante et unitaire se construit à la SNCF, pour défendre le service public ferroviaire contre la privatisation. Cette « bataille du rail » ne doit pas être menée par les seul-e-s cheminot-e-s, elle nous concerne toutes et tous. Plutôt qu’une grève par procuration, procurons-nous la grève, en faisant converger les luttes !
Les étudiant-e-s se mobilisent contre la sélection dans de très nombreuses facultés et organisent des blocages, malgré les violences policières.
Une grève massive se développe à La Poste au Courrier dans les Bouches-du-Rhône et nationalement, contre les postes vacants, la précarisation, des organisations du travail inhumaines et contre la répression antisyndicale.
Mobilisés unitairement le 22 mars dernier, les agents de la Fonction publique entendent bien poursuivre la lutte et gagner une hausse des salaires, l’arrêt des suppressions d’emplois, la titularisation des contractuel-le-s, l’égalité professionnelle, l’abrogation du jour de carence, la défense du système de retraite par répartition.
Partout, des luttes sont menées ou s’organisent :
A nous de les faire converger dans l’unité, pour arrêter ce gouvernement de casseurs !