La répression anti-syndicale dont fait l’objet notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92, vient s’ajouter à une longue liste de procédures contre les camarades mobilisé-es dans l’éducation nationale.
Cela s’ajoute également aux formes de répressions qui touchent l’ensemble des secteurs et qui s’accentuent progressivement mettant en danger nos libertés fondamentales.
Communiqué de presse de SUD éducation 13 et Solidaires 13
Contre la répression antisyndicale, soutien à Kaï Terada
et aux camarades qui subissent cette répression !
La répression antisyndicale dont fait l’objet notre camarade Kaï Terada, co-secrétaire départemental de SUD
éducation 92, est l’affaire de trop !
Kaï Terada s’est vu notifier jeudi 22 septembre une mutation d’office « dans l’intérêt du service » dans un lycée
des Yvelines. Au vu de l’argumentation du rectorat de Versailles, il s’agit clairement d’un nouveau cas de
répression antisyndicale. De nouveau, après Melle (79), Bordeaux (33), Strasbourg (67), Bobigny (93), Saint-
Denis (93), il s’agit d’un camarade de SUD éducation.
Notre syndicat est manifestement dans le viseur du ministère depuis la période Blanquer. Il est temps que
cela cesse !
SUD éducation 13 dénonce la multiplication des mutations d’office, dites « dans l’intérêt du service », à des
fins de répression antisyndicale. Cette procédure, facilitée par la loi de Transformation de la Fonction
publique de 2019, a touché nos camarades au collège République de Bobigny (93), à l’école Marie Curie de
Bobigny (93), à l’école Pasteur de Saint-Denis (93), et touche maintenant notre camarade Kaï. Il s’agit d’une
atteinte grave au droit constitutionnel qu’est l’action syndicale. Elle permet à l’administration de
sanctionner, en les déplaçant, des syndicalistes hors du cadre normal des procédures disciplinaires.
SUD éducation 13 dénonce un acharnement contre les militant.e.s de notre syndicat. Dans le cadre de la
vague de répression suite à la mobilisation contre les E3C (« bac Blanquer »), un nombre important de nos
camarades ont été traduits en commission disciplinaire, plus que pour n’importe quelle autre organisation.
Dans le cadre des « mutations dans l’intérêt du service » citées plus haut, ce sont quasi-exclusivement des
militant.e.s de notre syndicat qui sont visé·es. Notre organisation est en première ligne des mobilisations, et
son action dérange les rectorats et le ministère.
SUD éducation 13 et l’Union syndicale Solidaires 13 appellent les personnels de l’Education Nationale et
l’ensemble des salarié-e-s à se mobiliser le mardi 11 octobre, contre la répression antisyndicale !
Parce-que la répression antisyndicale concerne tous-tes les salarié-e-s, militant-e-s syndical-e-s, nous vous
invitons à venir nous rejoindre.
RDV le 11 octobre à Marseille
12h
sur escaliers de la gare Saint-Charles